Énergie solaire : CHANEL s’engage 20 ans avec REDEN pour deux sites en France
CHANEL et le producteur français REDEN ont signé un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable (un Power Purchase Agreement – PPA) d’une durée de vingt ans. À compter du 1er janvier 2026, l’électricité produite par deux centrales photovoltaïques situées en Charente-Maritime et dans l’Aude couvrira environ 30 % de la consommation d’électricité de CHANEL en France, avec un dispositif pensé pour la performance climatique, l’ancrage territorial et la biodiversité.
POURQUOI UN PPA SOLAIRE, ET POURQUOI MAINTENANT ?
Dans le luxe, la maîtrise de l’énergie est devenue un enjeu structurant : réduire l’empreinte carbone de manière mesurable, sécuriser un approvisionnement local et bas-carbone sur la durée, et inscrire l’investissement au cœur des territoires où la Maison agit. Le PPA répond précisément à ces trois impératifs. En s’engageant sur vingt ans, CHANEL stabilise une part de sa consommation électrique en France, accélère la décarbonation de ses opérations et investit dans des infrastructures responsables conçues pour durer. C’est l’illustration concrète d’une trajectoire climat qui vise le Net-Zéro 2040, avec une priorité donnée à la réduction des émissions, à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.
DEUX SITES COMPLÉMENTAIRES, UNE MÊME EXIGENCE DE QUALITÉ
Le partenariat repose sur deux centrales solaires totalisant 10 MW de puissance installée, mises en service à l’été 2025 et livrant contractuellement dès le 1er janvier 2026. Leur production annuelle attendue d’environ 13 GWh représente près d’un tiers des besoins électriques de CHANEL en France et permettra d’éviter environ 2 300 tonnes de CO₂ chaque année (l’équivalent d’environ 1 300 allers-retours Paris–New York. Au-delà des chiffres, c’est la qualité d’implantation qui distingue ce binôme de sites : une réhabilitation intelligente en Charente-Maritime et un projet agrivoltaïque dans l’Aude, tous deux conçus dans une logique de développement durable.
En Charente-Maritime, l’installation de 4,5 MW prend place sur un ancien terrain de sports motorisés laissé en friche. Elle intègre des mesures de gestion écologique : prairie de fauche atlantique préservée et friche entretenue pour favoriser la biodiversité. Ce choix de reconquête de sites délaissés limite l’artificialisation et soigne l’intégration paysagère.
Dans l’Aude, la centrale de plus de 5 MW s’inscrit dans un cadre agrivoltaïque associant agroforesterie (chênes truffiers, arbres fruitiers) et élevage ovin. Des haies multi-essences adaptées au climat local structurent le paysage, renforcent les continuités écologiques et participent au confort animal. Ici, la production d’énergie s’articule avec des usages agricoles vivants : un équilibre volontaire entre performance énergétique et valeur agronomique.
UN MODÈLE « ÉNERGIE + TERRITOIRE » ASSUMÉ
Le schéma retenu associe achat direct d’électricité sur longue durée et co-détention des actifs au sein d’une co-entreprise partagée 51 % REDEN / 49 % CHANEL. Cette architecture ancre l’investissement dans les régions concernées et crée de la valeur au-delà du seul mégawatt-heure : réhabilitation de friches, pratiques écologiques sur les parcelles voisines, et cohabitation raisonnée entre production solaire et activités agricoles. À l’échelle d’une Maison attachée à ses ateliers, à ses Métiers d’Art et à la vitalité du tissu économique local, c’est un choix de cohérence autant que d’ambition.
LES ENGAGEMENTS EXPRIMÉS PAR LES PARTENAIRES
Dans l’annonce, Bruno Pavlovsky, Président de CHANEL SAS, rappelle l’enjeu : « Adopter des solutions bas-carbone et soutenir le développement des énergies renouvelables est essentiel. Notre engagement Net-Zéro 2040, validé par l’initiative SBTi, vise notamment à réduire notre empreinte carbone, œuvrer à la restauration de notre climat, et investir dans des partenariats et dans la recherche pour accélérer notre impact positif. » Il souligne une volonté d’« investir durablement dans des infrastructures responsables » au service du tissu économique et social des régions.
Du côté de REDEN, Frank Demaille, Président-Directeur Général, affirme : « Nous sommes fiers d’accompagner CHANEL sur des projets alliant performance énergétique et respect des écosystèmes. Ensemble, nous prouvons qu’innovation et responsabilité peuvent aller de pair pour accélérer la transition énergétique. »
Ces propos définissent la feuille de route : allier exigence industrielle, résultats climatiques et bénéfices locaux.
UN IMPACT MESURABLE, ICI ET MAINTENANT
La force d’un PPA est d’additionner des effets tangibles : un volume précis (≈ 13 GWh/an), une période déterminée (20 ans), des sites identifiés et des bénéfices climatiques quantifiés (≈ 2 300 tCO₂/an évitées). Cette « traçabilité » donne de la crédibilité à la trajectoire bas-carbone de CHANEL et sécurise, sur la durée, une part de son électricité autour d’actifs produits en France et exploités par un partenaire industriel. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement d’acheter des garanties d’origine, mais de soutenir la production réelle d’électricité solaire, connectée à des projets locaux et à des pratiques agricoles de long terme.
REDEN, PARTENAIRE INDUSTRIEL À TAILLE EUROPÉENNE
Créée en 2008 en Lot-et-Garonne, REDEN développe, construit et exploite des centrales solaires et des solutions de stockage en France et à l’international (Espagne, Portugal, Grèce, Italie, Allemagne, Mexique, Porto Rico, Chili). Le groupe revendique 1 GW de capacité installée et + de 275 collaborateurs, et s’appuie depuis 2022 sur un consortium d’investisseurs conduit par Macquarie Asset Management, aux côtés de BCI et MEAG, pour soutenir sa croissance. Cette assise industrielle explique la capacité à livrer des projets exigeants, à la fois techniquement et environnementalement.
UNE ÉTAPE CLÉ DE LA TRAJECTOIRE NET-ZÉRO 2040
Pour CHANEL, ce PPA coche les trois priorités de sa stratégie climat : réduction des émissions (Scopes 1 & 2 et, indirectement, une partie du Scope 3 via l’électricité des sites), efficacité dans la consommation et approvisionnement renouvelable. Il apporte aussi une résilience énergétique face à la volatilité des marchés et confirme la volonté de la Maison d’investir en France dans des infrastructures utiles et durables. En somme, une démonstration par la preuve, qui conjugue exigence de la Création et responsabilité environnementale.
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