Une moitié dans les complexités souterraines, une autre baignée dans l’atmosphère, le végétal, par ses fabuleuses capacités d’adaptation et l’intelligence biochimique qui les rend possible, apparait comme une forme de vie porteuse de solutions et de promesses.
CHANEL l’a compris et transpose les ressources multiples, propres et durables des plantes dans la mise au point de soins adaptés a notre époque, à ce que nos peaux subissent et à notre exigence d’un monde plus beau.
AU COMMENCEMENT EST L’EAU
L’eau se condense en gouttes dans un nuage et tombe, fendant l’atmosphère. La goutte heurte la surface cireuse d’une feuille. La cire est protectrice : en limitant les pertes d’eau par évaporation, elle préserve la tenue de la feuille.
Cette feuille est celle d’un camélia, plante iconique de Gabrielle Chanel qui, de façon visionnaire, en avait perçu l’esthétique et la force. Le camélia, pour s’épanouir, a besoin d’un climat doux et humide. Il exprime alors pleinement sa vitalité, sa croissance vigoureuse et sa ramification intense.
C’est pour son microclimat et son sol fécond et équilibré que CHANEL a choisi Gaujacq afin d’y implanter ses cultures de camélias et son laboratoire de recherche. Confiée aux soins d’experts reconnus et engagés, cette collection et ses méthodes de cultures agro-écologiques et innovantes ne sont que le début d’une aventure humaine et scientifique portée par CHANEL.
La goutte d’eau glisse maintenant le long de la nervure centrale, ce léger sillon qui imprime le limbe de la feuille ploie sous le poids de la goutte et la laisse tomber au sol.
Percutant le substrat léger et fertile, elle est rapidement absorbée. Progressant parmi les particules de terre, la goutte entre en contact avec une crinière de capillaires diaphanes. Ils couvrent l’extrémité des racines du camélia et explorent leur environnement immédiat. Assoiffés, ils absorbent l’eau chargée d’éléments minéraux et la conduisent vers leur intérieur. Ils croissent frénétiquement dans cette humide obscurité et disparaissent aussi rapidement qu’ils émergent des cellules de l’épiderme racinaire. Ils sont en perpétuel renouvellement. Bien qu’invisible, l’activité cellulaire des extrémités racinaires est d’une vivacité extraordinaire. Un autre voyage commence, l’eau entre dans le végétal.
AU CŒUR DU VÉGÉTAL
De cellule en cellule, l’eau progresse vers le cœur de la racine, transportant les micro-nutriments du sol. Ce cœur est défendu par un manchon cellulaire agissant comme une mousseline, mise au point afin de ne garder que les éléments les plus utiles. Ce système filtrant, extrêmement performant, sélectionne certains éléments qui poursuivent alors leur chemin dans la plante, quand d’autres sont purement et simplement bloqués à l’extérieur du crible.
Ce système sophistiqué permet, au sein de la richesse extrême du sol, l’extraction, la concentration et la purification des composés les plus pertinents et adaptés aux besoins de la plante. Le degré de finesse du filtre racinaire évolue dans le temps en fonction des besoins de celle-ci.
L’exigence de CHANEL et sa quête de perfection pour les ingrédients des cosmétiques commencent ici, dans les profondeurs de la racine du camélia.
Dans ses laboratoires, CHANEL met en effet au point des technologies sur mesure pour analyser, extraire, filtrer et concentrer les actifs végétaux. Pouvoir les identifier et en tirer la quintessence est le savoir-faire unique des phytochimistes de CHANEL.
L’eau ainsi purifiée est désormais sève brute. Elle poursuit son mouvement inexorable. Le flux est maintenant ascendant, c’est vers les feuilles que la colonne d’eau est dirigée, aspirée à l’intérieur d’un tube conducteur de sève. De l’obscurité des racines et de l’intérieur des tiges, occultées par l’écorce beige opaque, l’eau est maintenant canalisée dans la fine épaisseur de la feuille. Elle se retrouve en pleine lumière, traversée par les rayons solaires. L’eau quitte les vaisseaux conducteurs de la tige pour parcourir les nervures, ce réseau de fines conduites sillonnant le limbe. Ici, les cellules sont habitées par une multitude de petites sphères d’un vert intense : les plastes. Ils captent un maximum d’énergie lumineuse, indispensable au métabolisme végétal.
Ce métabolisme doit également être alimenté par une autre ressource essentielle : le carbone. Il est puisé sous forme gazeuse dans l’atmosphère. Afin de le faire parvenir à l’intérieur des feuilles, l’impénétrable couche de cire est percée de minuscules bouches. Des lèvres articulées en commandent l’ouverture et la fermeture. Les botanistes appellent ces petites bouches des stomates. Ouverts, ils permettent au gaz carbonique d’entrer dans les tissus foliaires. Les plastes le transforment en sucres, qui deviennent molécules complexes. Ces composés, produits dans les feuilles, sont instantanément dilués dans l’eau. La sève devient élaborée car elle renferme une richesse phytochimique incomparable. Ces éléments, déterminants pour la croissance, la défense, la couleur, l’harmonie du développement, sont distribués dans tous les organes du camélia, au fil des pulsations de cette sève élaborée.
Né au cœur des feuilles, chacun de ces composés est le fruit de millions d’années d’évolution et d’adaptation du règne végétal aux prédateurs ainsi qu’au stress extérieur : sécheresse, froid, attaques d’insectes, maladies.
Toute l’ingéniosité végétale s’exprime dans cet art de la fixité ; répondre aux contraintes non pas par le déplacement mais par un arsenal biochimique.
C’est donc dans l’extraordinaire laboratoire qu’est la cellule végétale, dans son exceptionnelle créativité, que l’expertise de CHANEL va chercher ses actifs d’intérêt cosmétique.
Sous l’action de la chaleur diffuse de la lumière, l’eau se vaporise durant la réaction photosynthétique. Elle profite alors des stomates ouverts pour s’échapper du camélia et retourner dans l’atmosphère : elle est de nouveau nuage.
LE CYCLE DE VIE DU CAMÉLIA
En cette fin d’hiver, le camélia s’est paré de dizaines de petits dômes colorés, en apparence fragiles mais gorgés de vitalité. Là encore, le secret de cette résistance au froid se trouve dans les cellules. Afin d’abaisser le plus possible la température de congélation de l’eau qu’elles contiennent, elles vont y concentrer un maximum d’éléments solubles. La concentration de la solution interne des cellules augmente considérablement et la résistance au gel en est ainsi significativement renforcée.
La fleur est une folie végétale, un luxe inouï. Celle du camélia est charnue, lourde, éclatante. Son initiation, sa maturation, son éclosion, représentent un investissement énergétique extraordinaire pour la plante. Pour autant, elle est évanescente et disparaît au bout de quelques jours. CHANEL a choisi de sublimer l’incroyable fraîcheur de ces fleurs pleinement épanouies dans une eau, obtenue à partir de plusieurs variétés de camélias, qui entre dans la composition de sa nouvelle ligne de soins.
Soumise au flot continu qui traverse les vaisseaux conducteurs, la sève élaborée s’éloigne maintenant de la feuille, elle entre dans la fleur. Les plastes des feuilles, gorgés de chlorophylle, sont verts, ceux des pétales du Camellia japonica ‘The Czar’, remplis d’anthocyanes, sont d’un rouge clair et brillant, qui contraste avec le rouge sombre des nervures.
CHANEL va chercher, au sein de ces pétales cueillis à la main en pleine turgescence, des actifs revitalisants qui stimulent les cellules de la peau et en préservent la jeunesse.
La corolle du Camellia japonica ‘The Czar’, formée par l’ensemble des pétales, est légèrement rabattue vers l’arrière de la fleur et est dépassée en son centre par une élégante colonne constituée des étamines fusionnées. La base de cette colonne est d’un blanc pur, le blanc du filet des étamines. Il attire le regard et contraste élégamment avec l’or des anthères qui les coiffent. La simplicité et la sobriété de cette fleur ainsi que son rouge subtil et moiré est caractéristique du Camellia japonica ‘The Czar’.
Le chatoiement de ces fleurs attire les insectes pollinisateurs. Ivres de l’or des anthères appelé pollen, ils emportent avec eux un peu de la poudre fertile vers une autre fleur, plus loin sur la branche. C’est par leur intermédiaire que la pollinisation puis la fécondation sont rendues possibles. Au plus profond du pistil, l’embryon va se former. Plus besoin d’attirer, les attributs colorés de la fleur peuvent désormais se détacher.
La fleur devient fruit, l’embryon est maintenant protégé au cœur d’une graine, entouré d’une enveloppe nourricière et protectrice. Au fil des semaines, il arrive au stade ultime, celui d’une minuscule plantule quiescente. Il restera à ce stade dans l’attente des conditions propices à la germination, ce qui prend parfois des décennies et plus encore. Un potentiel vital qui perdure.
C’est cette formidable concentration de molécules nutritives et bienfaisantes, transformée en huile, que la Recherche de CHANEL a intégrée dans la composition de sa nouvelle ligne de beauté. Absorbées par la peau, ces mêmes molécules vont en accroître les défenses et en freiner la déshydratation, afin de renforcer la vitalité de l’épiderme tout en préservant la jeunesse de ses cellules.
L’enveloppe externe de la graine évolue en parallèle, de blanchâtre et tendre elle est devenue sombre, rigide, solide, presque minérale. C’est un écrin de protection extrêmement efficace au service de la survie de l’embryon. Là encore, CHANEL s’est inspiré de ce génie végétal et utilise la remarquable résistance des coques des graines, en les incluant dans le capot des crèmes de sa nouvelle ligne de beauté, pour protéger le plus riche, le plus précieux : le soin.
Au fil des mois, les cellules de certaines feuilles voient leur activité diminuer. Ces feuilles, à leur tour, tombent et augmentent la litière qui protège le sol et renforce le système racinaire. Elles créent un environnement à forte biodiversité, propice à une nutrition optimale de la plante et à sa pleine santé. Tout est lié, tout a du sens. Ces cycles écologiques, sobres et redoutablement efficaces, CHANEL les observe et les transpose dans des méthodes de culture novatrices et durables, car le respect du vivant et de ses équilibres se retrouve dans le bien-être de la peau.
Si certaines feuilles disparaissent, dans l’intime des bourgeons, un pôle cellulaire se divise inexorablement et activement. Cette zone, appelée méristème, représente à elle seule l’extraordinaire pouvoir des plantes de produire tout au long de leur vie des cellules juvéniles en grande quantité. Toujours avec un temps d’avance, le camélia œuvre en permanence à la production de nouvelles tiges, de nouvelles ramifications, de nouvelles feuilles et, l’hiver venu, à celle de nouvelles fleurs. C’est là l’essence du végétal qui ne peut exister et traverser le temps, même long, qu’en croissant et se régénérant perpétuellement. Le végétal, que l’on perçoit trop souvent comme passif et fragile, du fait de sa fixité, est en réalité d’une puissance fabuleuse.
À l’heure où nous commençons seulement à lever le voile sur l’infinie diversité du vivant, de ses gènes, de sa chimie, CHANEL fait le pari que le monde végétal a encore beaucoup à nous apprendre et reste un réservoir durable de découvertes infiniment prometteuses. C’est au cœur de cette unicité du végétal que CHANEL explore en permanence de nouveaux soins aux propriétés innovantes, afin de comprendre son époque, ses défis, pour mieux anticiper.
Mention obligatoire : © espritdegabrielle.com
Crédits photos : © CHANEL
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