CHANEL SOUTIENT ET DÉVELOPPE
UNE FILIÈRE DE BIGARADIER DURABLE
DANS LES ALPES-MARITIMES
« J’aime l’idée que le parfum, si immatériel et impalpable,
provienne de quelque chose de concret, de réel et de très artisanal,
comme la terre, les fleurs, la cueillette. »
Olivier Polge, Parfumeur Créateur de la Maison CHANEL
UN PATRIMOINE FRAGILE
La culture du bigaradier* (ou oranger amer) dans les Alpes-Maritimes est historique, depuis près d’un siècle, pour les communes de Vallauris Golfe-Juan et du Bar-sur-Loup. En 1904, les producteurs de ces communes choisissent de s’unir et d’assurer eux- mêmes le traitement des produits dérivés à travers la coopérative agricole Nérolium. Dans les années 1950, elles produisaient la plus importante part de production mondiale de néroli, avec près de 400 tonnes de fleurs par an. Aujourd’hui, l’activité est en déclin et les sociétaires du Nérolium sont moins nombreux. La production est certes confidentielle, uniquement 5 tonnes par an, mais toujours de très haute qualité.
Aujourd’hui, tout est encore fait comme autrefois. Les arbres ne sont pas traités, les gestes et le matériel n’ont pas changé.
* Originaire d’Inde ou de Chine, le bigaradier (ou oranger amer) est un petit arbuste de 5 à 10 mètres de haut, aimant le soleil, les climats doux et les sols généreux. Dès l’Antiquité, il aurait connu un engouement en Arabie, avant que sa culture ne se propage sur le pourtour méditerranéen et ne s’établisse dans le sud de la France, après son importation par les Arabes dès le IXe siècle.
À L’ORIGINE, N°5
C’est à Grasse, en 1921, que le parfum N°5 voit le jour dans le laboratoire d’Ernest Beaux. Pour sa composition, il choisit quelques-unes des plus belles fleurs cultivées dans la région : le jasmin de Grasse, la rose de mai, mais également le néroli pays. Associés aux aldéhydes, ils sont au cœur discret de la formule précieusement maintenue année après année. Matières premières exceptionnelles, ultimes témoins de la grande tradition de la parfumerie française, ces fleurs sont parmi les référents absolus du terroir du sud de la France.
UN ENGAGEMENT POUR L’AVENIR
Depuis de nombreuses années, CHANEL achète l’intégralité de la production de néroli pays issue de la distillation des fleurs d’oranger de la coopérative. Aujourd’hui, la Maison soutient et développe un projet de filière durable du bigaradier, avec la volonté de préserver un savoir-faire unique et de garantir la pérennité d’un patrimoine rare. Pour ce faire, elle s’est une nouvelle fois associée avec la famille Mul (Société MUL Aromatiques), avec laquelle elle entretient une histoire de confiance depuis de nombreuses décennies, mais également avec la coopérative agricole Nérolium. Ensemble, ils entendent protéger, revaloriser et redynamiser cette culture séculaire. Le projet est d’accompagner chaque propriétaire de terrains de bigaradiers, mais également d’initier de nouvelles plantations d’arbres sur les communes de Vallauris Golfe-Juan et du Bar-sur-Loup. 600 pieds de bigaradiers vont être plantés sur 15 000 m2.
LE BIGARADIER, L’ARBRE MAGIQUE DE LA PARFUMERIE
Le projet fonctionne en économie circulaire. Tout est exploité, rien ne se perd. Le bigaradier est un arbre productif qui ne génère aucun déchet. La filière pilotée par MUL Aromatiques, s’assure de trouver des débouchés pour l’ensemble des produits et coproduits de l’arbre tout au long de l’année. Dès le mois de décembre, débute la récolte des oranges amères, à partir desquelles sont réalisés de nombreux produits transformés comme la confiture fabriquée aujourd’hui directement à l’usine de Nérolium à Golfe-Juan, le vin d’orange ou encore les oranges confites. Une activité d’expression à froid peut être aussi réalisée sur les oranges vertes afin de produire de l’essence de bigarade. Entre avril et mai, commence la floraison. Regroupées en petits bouquets près des feuilles, les fleurs blanches du bigaradier sont récoltées à la main, au petit matin quand la fleur est la plus concentrée en composants odorants. Puis, elles sont distillées à la vapeur d’eau (hydro distillation). L’huile essentielle obtenue prend le nom de néroli, et l’eau de distillation (hydrolat) « eau de fleur d’oranger ». Enfin, au terme de la récolte, les arbres sont taillés et le bois « brout » récolté devient, après distillation, l’huile essentielle de petit-grain.
UNE CULTURE RESPONSABLE ET PÉRENNE
La Maison CHANEL, la société MUL Aromatiques et la coopérative Nérolium souhaitent engager une culture durable et responsable, mais également pérenne et connue des futures générations. En souhaitant redonner un nouvel élan à la culture du bigaradier, ils permettent un rayonnement du savoir-faire, à la fois régional et national, et engendrent le développement d’une économie locale, sociale et solidaire.
UNE DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE
La dimension environnementale du projet est prise en compte tout au long du cycle de vie de l’arbre, depuis la pépinière de semis de bigaradiers, créée en 2018, jusqu’au procédé de distillation. Les nouvelles pépinières proposent des bigaradiers Citrus Aurantium L. originaires des filières historiques des communes de Vallauris Golfe- Juan et du Bar-sur-Loup, ce qui permet de sécuriser tant la qualité olfactive que la quantité de fleurs nécessaires aux parfums CHANEL. Les techniques de culture s’inscrivent dans une démarche d’agriculture biologique, d’amélioration continue pour que les fleurs donnent perpétuellement le meilleur d’elles-mêmes. Les impacts sur la biodiversité locale et l’environnement ont également été étudiés pour être limités, en réhabilitant une culture qui génère très peu de CO2 et une forte activité économique. Un projet d’installation de ruche avec des apiculteurs locaux est notamment en cours d’élaboration.
UNE DÉMARCHE SOCIALE
La dimension sociale est marquée par la formation et l’accompagnement des différents propriétaires à Vallauris Golfe-Juan et au Bar-sur-Loup, pour la bonne compréhension des enjeux de culture et des pratiques de l’agriculture biologique. Des formations sont proposées et un accompagnement de MUL Aromatiques auprès de chaque propriétaire est prévu tout au long de l’année. L’enjeu principal est d’assurer la transmission du savoir-faire historique de la culture du bigaradier. Des partenariats avec les écoles et les centres de formation professionnelle sont mis en place dans le département, pour développer des contrats d’apprentissage et des stages professionnalisants. Le travail avec des entreprises sociales comme l’ESAT La Bastide permet aussi l’intégration de personnes en situation de handicap sur des activités de taille ou de récolte qui arriveront à l’horizon 2026.
Regroupées en petits bouquets près des feuilles, les fleurs blanches du Bigaradier sont récoltées à la main, entre avril et mai et au petit matin quand la fleur est la plus concentrée en composants odorants.
Aujourd’hui, CHANEL soutient et développe un projet de filière durable du Bigaradier, avec la volonté de préserver un savoir-faire unique et de garantir la pérennité d’un patrimoine rare.
Les fleurs blanches du Bigaradier entrent dans la composition de : LES EAUX DE CHANEL – Paris-Riviera
Mention obligatoire : © espritdegabrielle.com
Crédits photos : © CHANEL
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