Le 22 janvier, tandis que la neige tombait sur Paris, sous la verrière du Grand Palais, fleurs et palmiers avaient poussé dans les allées d’un jardin à la française où défilaient la collection Haute Couture imaginée par Karl Lagerfeld.
Dans l’harmonie du vaste jardin d’un majestueuse villa de la Riviera, un bassin est entouré d’arbres. Des allées à la française, dans l’esprit du XVIIIe siècle. Le siècle préféré de Karl Lagerfeld a vu l’essor des marchands merciers qui ont tant contribué au développement du luxe français. Leur talent a inspiré le créateur. Parmi les thèmes artistiques de l’époque, les fleurs tiennent une place majeure. On les retrouve au cœur de la collection Haute Couture printemps-été 2019 de CHANEL, bordées, peintes, en dentelle, en plumes, en résine, en céramique… Des vêtements aux bijoux de tête, elles explosent en autant de bouquets pastel rose, vert prairie ou ciel, en jeux de noir, de blanc, de beige, de bleu marine, d’irisés dorés et argentés. “C’est une collection sereine, idéale, à la fois hors du temps et tout à fait d’aujourd’hui, avec de nouvelles formes” commentait Karl Lagerfeld.
Deux silhouettes se distinguent, campées sur des escarpins à bride revisitant un soulier d’époque. L’une, longiligne, au port de tête dégagé par de grandes encolures bateau et soutenue par des épaules très graphiques, fendues d’un pli creux.
Suivant la ligne du corps, les longueurs courent jusqu’à mi-mollet.
L’autre, propose des volumes cloches ou corolles, de volumineux jupons. Parfois, l’ampleur d’un buste contraste avec la ligne tubulaire d’une jupe ou inversement. Tel un fil conducteur, un détail de construction revient comme un leitmotiv : un col ou un pan de robe retournés, un replis arrondi qui habille une veste, une jupe ou un décolleté, créant un trompe-l’œil ou de nouveaux volumes.
Ailleurs, le galon se fond véritablement dans le tissu : brodé dans le tweed, la maille lamée ou le grain de poudre, il amplifie encore la ligne pure de ce que Karl Lagerfeld a défini comme “le nouveau CHANEL”.
Les vestes s’allongent comme des tuniques ; d’autres, sans col mais à revers replié, géométrique ou asymétrique, adoptent un double boutonnage. Certaines, enfin, cintrées haut, sont prolongées d’une basque ou, à l’inverse, raccourcies tels des spencers ou des blousons en cuir vieilli, parfois réchauffées de plumes.
Sur les robes, un col retourné en trompe-l’œil donne l’illusion d’un boléro. Des modèles en faille de soie pailletée sont ornés d’un volant de dentelle, relevé sur les hanches. Une grande robe juponnée en dentelle rose peinte à la main voit ses manches ballons ornées de nœuds plats et de volants. Une autre, en dentelle bleue également peinte à la main, est brodée sur le bustier et aux chevilles de rubans placés comme des rayures. Une quille de volants prolonge une jupe portée avec un top à basque. La jupe d’un tailleur en crêpe lamé est agrémentée d’un bouillon de tulle déchiré.
Très XVIIIe siècle, des robes “lingerie” en mousseline, plissée blanche sont ponctuées de dentelles, ennoblies de volants et de jours échelle. Un modèle en mousseline plissée, ajourée d’un entre-deux de dentelle, apparaît sous un blouson de cuir très structuré, produisant un contraste hyper-graphique. De même, une jupe en tweed pailleté est associée à une petite cape brodée de plumes et fermée au cou d’un nœud en cuir.
Les ateliers recèlent des trésors de patience et de savoir-faire : chaque pli religieux est réalisé à la main, un travail qui demande jusqu’à 350 heures. Sur une robe d’organza brodée de fleurs composées de plumes, les tuyaux d’orgue qui animent les volants sont froncés fil à fil. Les losanges smockés d’un corsage de soie sont cousus main et agrémentés de 650 perles. Une robe en cuir noir, coupée en spirales est aérée de jours échelle.
Véritable œuvre d’art, un tailleur blanc entièrement pailleté est brodés de motifs inspirés par les décors de la porcelaine de la Manufacture de Vincennes.
Une robe d’organza à effet boléro est brodée de fleurs véritables immortalisées dans la résine.
Enfin, une longue robe pailletée est bordée de fleurs en céramique peintes à la main.
La mariée, elle, brise les codes : sous un voile blanc pailleté argent, elle apparait en maillot et bonnet de bain bordés.
Texte : © CHANEL
Crédits photos : © CHANEL
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